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L'obéissance :
Apparait comme un gros mot.
Pourtant, elle fait partie de l'essence même de l'éducation. En effet, la vie et le quotidien sont remplis de règlements auxquels il faut se plier : - Code de la route.
- Bibliothèque.
- Sport...
Cela n'empêche pourtant pas de donner son point de vue.
Demander d'obéir à un enfant :
C'est compliqué pour eux, car toute la journée, on le leur demande. Que ce soit pour se lever, aller se laver, venir manger, aller à l'école, se coucher...
Il est donc important d'effectuer ses demandes poliment et aimablement. On veut que nos enfants utilisent les "mots magiques", alors utilisons les aussi.
Il faut également réfléchir avant de donner une consigne. Il faut que celle-ci soit claire, unique et réalisable.
Demander d'obéir est différent de conseiller :
Il faut faire la différence entre le conseil et la demande :
- Je te conseille de commencer à ranger.
- Je te demande de commencer à ranger.
La différence est simple.
Le conseil laisse le choix à l'enfant. La conséquence ici, c'est qu'il aura plus à faire au moment où on fera la demande.
La demande, elle, ne laisse pas le choix. Elle implique que l'on attend de l'enfant qu'il réponde à cette demande.
Il y a un temps pour demander d'obéir :
Il est nécessaire d'être vigilants au moment où l'on fait nos demandes de parents.
Il faut les anticiper ! Si l'enfant joue, on ne le sort pas de son jeu sans l'avertir. On l'avertit que dans X temps, on viendra le chercher pour le bain.
Faire preuve de souplesse fait partie du processus. Si l'enfant a réalisé une grosse construction, on lui demande de ranger, mais en laissant sa structure en place pour plus tard.
Obéir et conséquences :
On aborde la partie du sujet qui fâche d'autant plus à notre époque, quand on n'obéit pas, il en résulte forcément des conséquences.
Elles sont plus ou moins importantes et perceptibles ou pas pour l'enfant, mais elles sont bien là.
S'il ne va pas en classe (sauf école à la maison bien évidemment) il ne pourra pas apprendre. Lui ne saisit pas le sens profond, mais vous oui.
Adultes, nous avons aussi des conséquences lorsqu'on désobéit, c'est le principe du vivre-ensemble.
Un exemple tout simple, c'est que si l'enfant n'est pas venu au bain quand on lui a fait la demande, on aura plus le temps et ce sera une douche. Le temps de jeux partagé d'après ne pourra pas avoir lieu, car la préparation du repas aura pris du retard...
L'important est de montrer que les décisions ont des conséquences et que les demandes sont faites pour être bien tous ensemble.
Le but n'est pas de tomber dans l'autoritarisme et la lutte de pouvoir.
Il faut conduire son enfant, comme pour le reste à apprendre le jugement et le raisonnement. À son échelle et en adaptant à son âge.